Les villes changent le monde
De New York à Paris Île-de-France, de Tokyo à Copenhague, de Singapour à Medellín, les métropoles
inventent, à toutes les échelles, de nouvelles trajectoires de développement pour associer compétitivité
économique, régénération urbaine, inclusion sociale, frugalité énergétique et résilience climatique.
Et ce faisant, elles changent le monde.Ce document met en lumière des stratégies et des
initiatives particulièrement inspirantes pour répondre aux enjeux fondamentaux du (Très) Grand Paris....
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Dans les Pyrénées catalanes, des femmes à la reconquête de la terre
Elles s’efforcent de lutter contre les contraintes économiques
imposées par le système de l’agrobusiness en mêlant traditions et innovations. Elles font
la promotion de leurs produits en soulignant la façon dont ils sont fabriqués, dans le respect
de la nature et des migrations saisonnières des animaux, ainsi que des ressources des montagnes
et de leur propre héritage bio-culturel....
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RESILIENCE : Les arbres vont s'adapter au changement climatique en migrant
La nature devrait pouvoir s’adapter aux changements climatiques, bien qu’ils soient brusques,
encore faut-il que les humains lui permettent
cette résilience. Explications.
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RISQUES FINANCIERS : Finance et risques climatiques, l’impossible équation ?
Les investisseurs font face à deux problématiques. Tout d’abord, la transition énergétique nécessite
des financements importants – 2,4 trillions de dollars par an dans les vingt prochaines années,
rien que pour le système énergétique. Ils doivent intégrer ensuite de nouveaux risques climatiques.
La théorie financière suggère que les investisseurs intègrent toute l’information disponible
dans leur prise de décision. Mais dans la pratique, l’analyse de la nouvelle famille des risques
climatiques rencontre de nombreux obstacles.
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Le changement climatique va-t-il nous priver d’assurance ?
De manière générale, les pertes économiques liées aux désastres naturels ne cessent de croître depuis 1970.
Parmi les raisons, il faut tenir compte de l’amélioration du recensement de ces évènements,
ainsi que de l’augmentation du capital installé, c’est-à-dire des bâtiments, des infrastructures
(de transport, d’énergie, etc.), des entreprises, des industries, etc.
Mais sous l’effet du changement climatique, ces catastrophes
s’intensifient et leur fréquence est accrue et nécessitent de nouveaux instruments
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EOLIEN OFFSHORE EN FRANCE : un rattrapage indispensable !
Avec près de 20 000 kilomètres de côtes, la France possède le deuxième plus grand littoral
en Europe. Nous disposons ainsi du deuxième gisement éolien en mer européen, avec une capacité évaluée
à plus de 60 GW, soit 46 % de la capacité du parc électrique actuellement installé en France.
Fin 2018, la capacité européenne installée en éolien offshore s'élève à 18,5 GW, reposant sur
environ 4 500 éoliennes réparties sur une dizaine de pays, dont plus de 70 % au Royaume-Uni et
en
Allemagne. Alors que la première éolienne en mer a été installée en 1991 au Danemark, la France
n'en compte qu'une seule à ce jour. Il s'agit d'une éolienne flottante pilote installée au large
de Saint-Nazaire en 2018.
Pourquoi de tels retards ? Quels leviers pour accélérer leur mise en œuvre, dans le respect
du débat public et de l'environnement ? Comment accélérer leur déploiement ?
Valentin Devriès et Florent Facq, du think tank LA FABRIQUE ECOLOGIQUE, co-auteurs d'une note sur ce sujet
répondent à ces questions.
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IMPACT DU TRANSPORT AERIEN : il faut refaire les calculs !
Sur le seul critère d'émission en co2 par km parcouru, l’avion ressort en tête du classement des modes les plus polluants,
dans des proportions similaires à la voiture individuelle et avec des émissions de l’ordre de 45 fois
supérieures au TGV (ou 15 fois pour la moyenne des trains longue distance).
Cela permet d’illustrer, par exemple, qu’un voyage Paris-Marseille aura le même impact en avion
que pour une personne seule en voiture, mais un impact 45 fois plus important que s’il était réalisé en TGV.
Si les émissions d’un kilomètre en avion équivalent à peu près à un kilomètre effectué
seul en voiture,
une heure en avion
est 13 fois plus émettrice qu’une heure en voiture.
Monter à bord d’un avion rendra votre trajet 125 fois plus émetteur en moyenne que de monter
dans une voiture, et plus de 1 500 fois plus émetteur que de monter dans un train.
(
cf : Les vols Amsterdam - Bruxelles bientôt rayés de la carte ).
La prise en compte d'autres critères pertinents commme le trafic international
(les chiffres des conférences des Nations Unies sur le climat ignorent cet aspect)
et la production des autres gaz rechauffants (oxyde d'azote Nox,...) alourdit le bilan au détriment de l'avion.
Dans ces conditions des choix s'imposent sur nos modes de transport. Ne faudra-til pas à l'avenir
pour des motifs sociétaux et éthiques sacrifier quelques trajets
en avion pour préserver des conditions de vie acceptables dans les décennies à venir ?
... En savoir plus ! (cf The Conversation )
LA NATURE : l'avenir des villes ?
(Une tribune du Muséum national d'histoire naturelle)
-Qu'est ce que la nature en ville ?
En ville, la nature a le droit de cité. On la trouve dans les habitations, les rues,
les jardins... La nature est aussi indispensable aux citadins parce qu'elle rend
des services écosystémiques : dépollution de l'air et du sol, régulation de la température ambiante...
-La saleté en ville ? :
Si l'on vous dit saleté en ville, vous penserez peut-être aux caniveaux
ou aux rats. Et pourtant... La microbiodiversité présente dans les caniveaux joue un rôle de dépollution.
Les rats se nourrissent de déchets et contribuent à la régulation du milieu naturel....
-Y-a-t-il moins de biodiversité en ville...
On trouve en ville une mosaïque de milieux : jardins, friches,
potagers... Ce terreau urbain est-il plus fertile pour la biodiversité ?
Utilitarisme ou non de la biodiversité :
De l'architecture biomimétique à l'aménagement de murs végétalisés
ou l'agriculture urbaine, il existe diverses approches de la biodiversité urbaine.....
.
Le rôle des citadins et leur perception de la nature...
Les balcons végétalisés et la végétalisation spontanée de la rue sont deux phénomènes émergents en ville.
Paris verdit. En un siècle, la végétalisation des fenêtres et balcons parisiens est passée en moyenne de 2 à 20%.
Quelles raisons poussent les citadins à végétaliser leurs fenêtres ? Pourquoi des plantes
s'implantent spontanément sur sur le bâtiment aujourd'hui et comment poussent-elles ?
La nature dans la ville du futur
Pour la collapsologie (la science de l'effondrement), la fin est proche.
Peut-on encore vivre en ville à court, moyen ou long terme ?
La ville se réinvente. Depuis les années 1990 / 2000, le changement climatique entre dans les consciences,
modifie les habitudes de consommation, remet en cause les comportements individuels et les modes
de déplacements quotidiens. D'autres façons de vivre la ville sont encore à inventer, reposant
sur l'usage de techniques innovantes dans la construction, le biomimétisme et les services écosystémiques.
RISQUES CLIMATIQUES : La France, première victime des événements climatiques extrêmes en Europe
Si les premières victimes des événements climatiques extrêmes sont sans aucun doute les pays
en développement, la France fait figure d’exception au niveau européen
(
cf Indice mondial des risques climatiques 2019) . Son niveau de risque
est équivalent à celui d’un pays comme l’Inde, la Thaïlande ou la République dominicaine.
Chaque année, ce sont ainsi 2,2 milliards de dollars qui sont perdus, en bonne partie dans
les régions d'outre-mer.. .,......
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La présence des microplastiques dans l’océan nettement revue à la hausse
Lorsque l’on pense à la pollution de l’océan par le plastique
(cf découverte des gyres ),
viennent immédiatement en tête ces images
d’intestins d’oiseaux de mer remplis de briquets ou de bouchons, de mammifères marins s’étouffant dans
des filets de pêche ou encore de sacs dérivant à la manière d’une masse gélatineuse. L’an passé, une
étude estimait qu’environ 8 millions de tonnes de détritus plastiques rejoignaient chaque année l’océan. .,......
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La finance s’intéresse aux risques climatiques : doit-on s’en féliciter ?
La recrudescence d’événements climatiques extrêmes dans la dernière décennie a fait prendre conscience,
à de nombreux responsables d’entreprises et investisseurs, du caractère concret des effets du changement
climatique. Les gestionnaires d’actifs et les sociétés d’assurance se sont donc intéressés aux risques
financiers que le changement climatique futur fait peser sur leurs activités.,......
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Mise en œuvre de l’économie circulaire, les leçons d’une étude internationale
Depuis le 1er août 2018, l’humanité est entrée en situation de dette écologique. Chaque année,
le « jour du dépassement », marquant la date théorique à laquelle les ressources naturelles de
la planète produites annuellement sont consommées, survient de plus en plus tôt. Parmi les solutions
plébiscitées pour réduire notre empreinte écologique, l’économie circulaire fait des émules......
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COMPENSATION ECOLOGIQUE
....restauration ou permis de détruire ?
La doctrine "éviter, réduire, compenser" dite « ERC », véritable protocole de maîtrise des inconvénients
environnementaux, est consacrée par la loi n° 2016-1087 du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité,
de la nature et des paysages : faute de pouvoir éviter et réduire de manière suffisante des impacts négatifs,
les porteurs de projet devront mettre en œuvre des mesures de compensation de telle sorte qu’il n’y ait pas de
perte nette de biodiversité mais, au contraire, dans l’idéal, une amélioration de cette biodiversité
.....
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SANTE DES ABEILLES : Pourquoi les abeilles disparaissent ?
Le journal du CNRS du 28.09.2016: Laure Cailloce fait le point
Ces vingt dernières années, les populations d’abeilles ont subi des pertes spectaculaires, jamais observées auparavant.
L’agriculture intensive et l’utilisation massive de pesticides figurent au premier rang des coupables présumés.
Mais certaines pratiques des apiculteurs seraient également en cause......
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Biomimetisme et Economie de la Connaissance par Idriss Aberkane
« Le biomimétisme consiste à observer les inventions de la nature et à copier les modèles vivants les plus ingénieux. »
Janine M. Benyus
Nul besoin de chercher bien loin pour trouver des solutions innovantes : c’est bien dans notre environnement que se
trouvent les clés ! Inspirés par les animaux qui peuplent notre monde, les scientifiques adeptes du biomimétisme
tentent un peu plus chaque jour de révolutionner notre manière de se déplacer. Mouettes, mouches, lézard
« Jésus-Christ », punaises d’eau, poissons… Tous ces animaux ont mis des milliards d’années à perfectionner
leur système de déplacement. Ils constituent ainsi un vivier inextinguible d’applications possibles pour l’industrie
et, surtout, une voie royale vers un mode de vie durable.....
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Emplois et économie circulaire : “Il faut un accompagnement social bienveillant !” : le point de vue du CESE
Un échange organisé dans le cadre des émissions d’Acteurs publics TV sur “L’économie circulaire, un réservoir
d’emplois verts”, réalisées le 2 juin 2017 au CESE (conseil économique social environnemental) à l’initiative
d’Éco-Emballages et en partenariat avec Écofolio et Confrontations Europe....
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QUELLE ORGANISATION DU RESEAU ELECTRIQUE POUR DEMAIN ?
Dans le cadre de sa réflexion 2017/2027 sur les enjeux des années à venir, France Stratégie envisage
dans sa note d'analyse "Energie centralisée ou décentralisée" de janvier 2017, l'organisation future du réseau électrique.
Avec la transition énergétique, la baisse des coûts de production des énergies renouvelables, et l’appétence
pour une maîtrise locale de la production d’énergie, quel sera demain l'option la plus pertinente
: un réseau centralisé, décentralisé, ou mixte ?
Il ressort de l'étude que c'est la question du stockage, de sa robutesse et de son coût qui sera structurante pour
les investissements futurs français.....
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URBANISME COMMERCIAL - COMMENT RECONCILIER COMMERCE ET VILLE DURABLE ?
Un nouveau rapport du Conseil général de l'environnement et du développement durable (CGEED) sur le thème du commerce
et de la ville durable a été remis à Emmanuelle Cosse le 9 mars 2017. Dans la continuité d'un précédent travail
sur la revitalisation commerciale des centres-ville, ce nouveau document propose de refonder les principes
de l'urbanisme commercial en évitant la consommation de nouveaux espaces agricoles et naturels, en renforçant
les dispositifs de régulation et de planification existants et en engageant une politique ambitieuse de rénovation
des périphéries urbaines. Dans la foulée, la ministre du Logement et de l'Habitat durable a annoncé quelques mesures
dont la création d'observatoires régionaux et le lancement "avant l'été" d'appels à projets auprès des collectivités
pour la réhabilitation de zones commerciales....
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PRODUIRE PLUS AVEC MOINS DE MATIERE : POURQUOI ?
Pour faire face aux enjeux économiques et environnementaux associés à la croissance de la
consommation des matières premières au niveau mondial, se multiplient les initiatives politiques visant
à maîtriser la demande de ces ressources naturelles.Indispensables au développement économique et au
bien-être, l’extraction et l’utilisation des matières premières sont également à l’origine d’impacts
environnementaux importants : émissions de gaz à effet de serre et autres polluants dans l’air, l’eau et les
sols, atteintes à la biodiversité, production de déchets. L’accélération de la demande mondiale des deux
dernières décennies, en lien avec la croissance démographique, le développement économique des
pays émergents et le maintien d’un haut niveau de consommation dans les pays riches pourraient, en
l’absence de politiques ambitieuses, non seulement compromettre l’atteinte des objectifs climatiques
internationaux mais aussi augmenter la vulnérabilité des économies
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Conversation avec Etienne Espagne :"Climatiser la finance pour financer le climat " !
En France, les besoins d’investissements dans la seule rénovation thermique des bâtiments dépasseraient
les 10 milliards d’euros par an à l’horizon de plusieurs décennies, si l’on s’en tient à l’objectif annuel
fixé par le gouvernement depuis 2013 de 500 000 rénovations. Quant aux besoins de financement d’infrastructures
de réseaux énergétiques en Europe, ils s’élèvent, d’après la Commission européenne, à près de 200 milliards
d’euros d’ici à 2020 et les besoins d’investissements en infrastructures de transports transeuropéens
à 1 500 milliards d’euros d’ici à 2030. L’ampleur de ces besoins fait immédiatement réaliser le rôle que
le secteur financier a à jouer : il doit porter la transition écologique et pour cela se transformer en
profondeur. C’est là le sens de la finance-climat.
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A QUOI RESSEMBLERA LA VILLE DE DEMAIN ?
cf The Conversation sept 2016
Depuis les années 1980, le libéralisme économique a mis la mondialisation/métropolisation sur orbite.
Un archipel mégapolitain mondial, selon l’expression d’Olivier Dollfus, s’est rapidement constitué.
Initialement dominé par New York, Londres, Paris et Tokyo, cet archipel agrège désormais plusieurs centaines
de villes, dont beaucoup sont apparues en Asie à la vitesse de l’éclair.
Leurs valeurs et leur mode de fonctionnement sont communs. Les métropoles prospèrent avec un minimum d’État ;
à la limite, la situation idéale est celle de la cité-État, comme c’est le cas pour Singapour, régulièrement
classée comme étant la meilleure ville au monde pour les affaires.....
=>.En savoir plus !
La revitalisation biologique des sols
Par Claude bourguignon - fondateur avec Lydia Bourguignon du LAMS (Laboratoire Analyses Microbiologiques Sols)
=>.En savoir plus !
La révolution des sols vivants
Témoignages d'agriculteurs
L’agroforesterie, ou l’art de mettre des arbres dans les champs
Une piste incontournable du sud mais une piste prometteuse face au changement climatique