ADD21 - Artisans du DÃ©veloppement Durable - Agenda 21

Lettre d'information d'ADD21 du 4ème trimestre 2016

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Les villes concentrent actuellement plus de la moitié de la population mondiale et d’ici à 2030, ce sera les deux tiers, soit près de 6 milliards d’êtres humains. Elles constituent de ce fait un acteur incontournable pour lutter contre le changement climatique et l'érosion de la biodiversité. Leur contribution au développement durable est décisive malgré le paradoxe apparent de vouloir réconcilier la nature avec l'univers minéral de la ville.
Ce numéro de La lettre d'ADD21 leur est consacré. Il vous propose une revue de détail des initiatives émergentes dans les domaines des transports, de l'énergie, de l'agriculture et de l'urbanisme...

Bonne lecture et bonnes fêtes de fin d'année!

ps : Le succès rencontré par la COP21 ne se dément pas puisque, à l'heure où nous écrivons ces lignes, 111 pays ont déjà ratifié le traité élaboré à cette occasion : du jamais vu dans ce genre de conférences !

LA NATURE URBAINE : UNE UTOPIE PARADOXALE ?
l'analyse de Jean-Pierre Lévy et Isabelle Hajek dans la revue futuribles n° 414 septembre-octobre 2016

Alors que la problématique du développement durable s’est installée à tous les niveaux institutionnels dans la plupart des pays, la question de la place de la nature dans la ville constitue un élément essentiel pour ceux qui pensent et conçoivent les politiques urbaines. Pour autant, comme le soulignent les auteurs de l'article, l'alliance des deux termes « nature » et « urbaine » peut paraître pour le moins paradoxale et l’est d’ailleurs assez souvent. La nature en ville relève-telle donc de la pure utopie dans le sens où la ville serait par définition « contre nature » ? ...

MIEUX RESPIRER EN VILLE !

L'Agence européenne pour l'environnement nous rappelle opportunément que la pollution de l'air nuit à la santé de 85% des habitants des villes en Europe. Pire cette pollution provoque près de 500.000 décès prématurés sur le continent chaque année.L'Agence basée à Copenhague, a cependant précisé dans son rapport annuel, que la situation s'améliorait, mais encore trop lentement.
Face à l'urgence sanitaire et climatique, Le Réseau Action Climat a publié le 22 septembre 2016 un guide à destination des élus locaux. Il leur propose des leviers d'action pour modérer le trafic routier au profit des mobilités alternatives (marche, vélo, voiture partagée, transports en commun).

DES ZONES à CIRCULATIONS RESTREINTES (ZCR) DANS LES GRANDES VILLES
POUR LUTTER CONTRE LA POLLUTION

La qualité de l'air est un enjeu majeur de santé publique.Ses effets sur la santé sont avérés. Ils peuvent être immédiats ou à long terme (affections respiratoires, maladies cardiovasculaires, cancers...). D’après la dernière estimation publiée par Santé publique France, la pollution aux particules fines PM 2,5 est responsable de 48 000 décès anticipés par an. Le coût annuel de la pollution atmosphérique peut atteindre 100 milliards d’euros d’après la commission d’enquête du Sénat, dont 20 à 30 milliards liés aux dommages sanitaires causés par les particules
IL y a déjà de quoi s’inquiéter. Il faut pourtant y ajouter un lourd contentieux européen dû au fait que la France « n’a pas adopté les mesures qui auraient dû entrer en vigueur en 2005 pour limiter l’exposition de la population aux particules fines ». Une inaction persistante qui pourrait coûter très cher face aux pics de pollution qui touchent régulièrement nos grandes métropoles : Paris, Lyon, Grenoble, Marseille, Nice, Toulon et quelques secteurs comme la Vallée de l’Arve, en Haute-Savoie, des zones urbaines régionales de Paca (Provence-Alpes-Côte d’Azur), ou encore le vaste territoire Douai-Béthune-Valenciennes.
Bruxelles a tapé du poing sur la table en avril dernier en exigeant des mesures « ambitieuses, rapides et efficaces pour protéger la santé ».
Tous ces messages ont été reçus 5 sur 5 au ministère de l’Environnement. Trois textes d’application de la loi sur la transition énergétique, qui pourraient changer profondément la donne en matière de circulation dans les grandes agglomérations, sont en effet parus cet été. Il s'agit notamment des laisséz-passer urbains (vignettes CRIT'AIR ), à la disposition des maires depuis le 1er janvier, pour restreindre la circulation dans les zones sensibles.

RESILIENCE URBAINE : PARIS ET LA METROPOLE DU GRAND PARIS VEULENT DONNER L'EXEMPLE
Une ville résiliente, est une ville sobre, attractive et si possible autonome en énergie,
eau, nourriture et habitat, ... qui utilise intelligemment tous
les moyens à sa disposition pour progresser et anticiper les coups durs qui peuvent
la frapper

L'enjeu de la résilience urbaine a été mis à l'honneur de la deuxième édition de "Cities for Life", conférence internationale qui a réuni ces 21 et 22 novembre à Paris, plus de 100 municipalités dont une soixantaine de maires de métropoles de différents pays. Soucieuse de donner l'exemple, la ville de Paris construit, en relation avec la métropole du Grand Paris, sa propre stratégie de résilience, qui sera mise au débat d'ici l'été prochain au Conseil de Paris....

LE SOLAIRE A RENDEZ-VOUS AVEC LA VILLE
01.07.2015, par Grégory Fléchet CNRS

D’ici à 2030, les deux tiers de la population mondiale habiteront en ville, soit près de 6 milliards d’êtres humains. Conséquence de cet engouement massif pour la vie citadine : certaines agglomérations risquent de se retrouver sous perfusion d’eau, de nourriture mais aussi d’énergie… Produire de l’énergie solaire au cœur même de la ville : c’est le défi des agglomérations du futur.

L'ARBRE A VENT : L'EOLIENNE DE L'AVENIR ?

Au milieu d'un rond-point, à côté de sa maison ou en centre ville, l'arbre à vent constitue peut-être une des solutions d'avenir pour la production locale d'énergie. C'est un support en forme d'arbre dont les feuilles sont constituées par des micro-éoliennes qui réagissent silencieusement au moindre souffle de vent. La société New Wind qui a conçu cet équipement estime qu'un seul arbre de 3kw peut alimenter en électricité une famille de 4 personnes hors chauffage, deux arbres en parrallèle suffisent pour une famille de 4 personnes tous besoins confondus, trois arbres permettent de recharger une voiture électique. On imagine aisément ce que pourrait produire une "forêt". Ces arbres sont déjà implantés à Aubervilliers et à Velizy ....

LE VELO A ASSISTANCE ELECTRIQUE (VAE) ELIGIBLE AU BONUS ECOLOGIQUE ?

C'est ce que réclament, dans un communiqué du 17/11/2016, le Club des villes et territoires cyclables et les entreprises de la Plateforme pour le vélo et les mobilités actives. Ils interpellent la Ministre de l’Environnement et le Secrétaire d’Etat aux Transports sur le bonus écologique élargi aux scooters électriques le 2 novembre et non aux vélos à assistance électrique (VAE). Ils s’étonnent qu’avec l’évaluation de ses bénéfices et du potentiel de transfert modal dont il dispose, le VAE ne soit toujours pas éligible à cette incitation financière alors que le Gouvernement vient de fixer un objectif ambitieux d’augmentation de l’usage du vélo dans le cadre de la Stratégie de développement de la mobilité propre. Ils lui demandent donc d’élargir le bonus écologique à l’achat de vélos à assistance électrique en cohérence avec sa politique environnementale et en raison de son impact positif sur l’économie de notre pays.

L'AGRICULTURE URBAINE : QU'EST-CE QUE C'EST ?

Le concept de ferme urbaine commence à prendre racine un peu partout en France. Complémentaire des jardins partagés ou de la végétalisation des bâtiments, il participe au retour de la nature en ville....

800 Kg DE LEGUMES ET 400 POISSONS PAR AN ...SUR 15 m² !

Il existe mille alternatives à l’agriculture conventionnelle. Et toutes sont plus créatives les unes que les autres. Un exemple : l’aquaponie. En associant la pisciculture au maraichage, ce système écologique permet de créer des petites fermes très performantes en pleine ville. La prochaine voit d’ailleurs le jour à Reims, dans un foyer d’hébergement d’urgence.....

L'AVENTURE DE LA BOITE A CHAMPIGNON !

La Boîte à Champignons, c’est la rencontre de passionnés d’agriculture urbaine et d’économie solidaire & circulaire. Leur défi : permettre aux villes et aux particuliers de cultiver, travailler, et penser de manière plus… circulaire ! Ils développent des solutions pour créer de nouvelles ressources : on « upcycle ». Comment ? En imitant la nature, qui ne connaît pas la notion de déchets. Ainsi, ils transforment le marc de café collecté en substrat pour cultiver des pleurotes, cuisinés par les grands chefs étoilés de Paris, puis le confient en bout de chaîne aux maraîchers pour fertiliser leurs cultures.

PARIS : VILLE JARDIN

Et si la nature se réappropriait la ville? Et si les arbres, les fleurs, les fruits se mettaient à pousser non seulement dans les jardins mais aussi sur les toits des immeubles et pourquoi pas sur les murs? L’idée qui aurait pu paraître farfelue il y a quelques années, est en passe de devenir réalité à Paris...

Si vous rencontrez des difficultés pour lire ou imprimer ce message => cliquez içi Pour lire avec la liseuse calameo => cliquez içi pour vous désabonner cliquez içi Les villes concentrent actuellement plus de la moitié de la population mondiale et d’ici à 2030, ce sera les deux tiers, soit près de 6 milliards d’êtres humains. Elles constituent de ce fait un acteur incontournable pour lutter contre le changement climatique et l'érosion de la biodiversité. Leur contribution au développement durable est décisive malgré le paradoxe apparent de vouloir réconcilier la nature avec l'univers minéral de la ville. Ce numéro de La lettre d'ADD21 leur est consacré. Il vous propose une revue de détail des initiatives émergentes dans les domaines des transports, de l'énergie, de l'agriculture et de l'urbanisme... Bonne lecture et bonnes fêtes de fin d'année! ps : Le succès rencontré par la COP21 ne se dément pas puisque, à l'heure où nous écrivons ces lignes, 111 pays ont déjà ratifié le traité élaboré à cette occasion : du jamais vu dans ce genre de conférences !

LA NATURE URBAINE : UNE UTOPIE PARADOXALE ? l'analyse de Jean-Pierre Lévy et Isabelle Hajek dans la revue futuribles n° 414 septembre-octobre 2016 Alors que la problématique du développement durable s’est installée à tous les niveaux institutionnels dans la plupart des pays, la question de la place de la nature dans la ville constitue un élément essentiel pour ceux qui pensent et conçoivent les politiques urbaines. Pour autant, comme le soulignent les auteurs de l'article, l'alliance des deux termes « nature » et « urbaine » peut paraître pour le moins paradoxale et l’est d’ailleurs assez souvent. La nature en ville relève-telle donc de la pure utopie dans le sens où la ville serait par définition « contre nature » ? ... MIEUX RESPIRER EN VILLE ! L'Agence européenne pour l'environnement nous rappelle opportunément que la pollution de l'air nuit à la santé de 85% des habitants des villes en Europe. Pire cette pollution provoque près de 500.000 décès prématurés sur le continent chaque année.L'Agence basée à Copenhague, a cependant précisé dans son rapport annuel, que la situation s'améliorait, mais encore trop lentement. Face à l'urgence sanitaire et climatique, Le Réseau Action Climat a publié le 22 septembre 2016 un guide à destination des élus locaux. Il leur propose des leviers d'action pour modérer le trafic routier au profit des mobilités alternatives (marche, vélo, voiture partagée, transports en commun).

DES ZONES à CIRCULATIONS RESTREINTES (ZCR) DANS LES GRANDES VILLES POUR LUTTER CONTRE LA POLLUTION La qualité de l'air est un enjeu majeur de santé publique.Ses effets sur la santé sont avérés. Ils peuvent être immédiats ou à long terme (affections respiratoires, maladies cardiovasculaires, cancers...). D’après la dernière estimation publiée par Santé publique France, la pollution aux particules fines PM 2,5 est responsable de 48 000 décès anticipés par an. Le coût annuel de la pollution atmosphérique peut atteindre 100 milliards d’euros d’après la commission d’enquête du Sénat, dont 20 à 30 milliards liés aux dommages sanitaires causés par les particules IL y a déjà de quoi s’inquiéter. Il faut pourtant y ajouter un lourd contentieux européen dû au fait que la France « n’a pas adopté les mesures qui auraient dû entrer en vigueur en 2005 pour limiter l’exposition de la population aux particules fines ». Une inaction persistante qui pourrait coûter très cher face aux pics de pollution qui touchent régulièrement nos grandes métropoles : Paris, Lyon, Grenoble, Marseille, Nice, Toulon et quelques secteurs comme la Vallée de l’Arve, en Haute-Savoie, des zones urbaines régionales de Paca (Provence-Alpes-Côte d’Azur), ou encore le vaste territoire Douai-Béthune-Valenciennes. Bruxelles a tapé du poing sur la table en avril dernier en exigeant des mesures « ambitieuses, rapides et efficaces pour protéger la santé ». Tous ces messages ont été reçus 5 sur 5 au ministère de l’Environnement. Trois textes d’application de la loi sur la transition énergétique, qui pourraient changer profondément la donne en matière de circulation dans les grandes agglomérations, sont en effet parus cet été. Il s'agit notamment des laisséz-passer urbains (vignettes CRIT'AIR ), à la disposition des maires depuis le 1er janvier, pour restreindre la circulation dans les zones sensibles. RESILIENCE URBAINE : PARIS ET LA METROPOLE DU GRAND PARIS VEULENT DONNER L'EXEMPLE L'enjeu de la résilience urbaine a été mis à l'honneur de la deuxième édition de "Cities for Life", conférence internationale qui a réuni ces 21 et 22 novembre à Paris, plus de 100 municipalités dont une soixantaine de maires de métropoles de différents pays. Soucieuse de donner l'exemple, la ville de Paris construit, en relation avec la métropole du Grand Paris, sa propre stratégie de résilience, qui sera mise au débat d'ici l'été prochain au Conseil de Paris....

LE SOLAIRE A RENDEZ-VOUS AVEC LA VILLE 01.07.2015, par Grégory Fléchet CNRS D’ici à 2030, les deux tiers de la population mondiale habiteront en ville, soit près de 6 milliards d’êtres humains. Conséquence de cet engouement massif pour la vie citadine : certaines agglomérations risquent de se retrouver sous perfusion d’eau, de nourriture mais aussi d’énergie… Produire de l’énergie solaire au cœur même de la ville : c’est le défi des agglomérations du futur. L'ARBRE A VENT : L'EOLIENNE DE L'AVENIR ? Au milieu d'un rond-point, à côté de sa maison ou en centre ville, l'arbre à vent constitue peut-être une des solutions d'avenir pour la production locale d'énergie. C'est un support en forme d'arbre dont les feuilles sont constituées par des micro-éoliennes qui réagissent silencieusement au moindre souffle de vent. La société New Wind qui a conçu cet équipement estime qu'un seul arbre de 3kw peut alimenter en électricité une famille de 4 personnes hors chauffage, deux arbres en parrallèle suffisent pour une famille de 4 personnes tous besoins confondus, trois arbres permettent de recharger une voiture électique. On imagine aisément ce que pourrait produire une "forêt". Ces arbres sont déjà implantés à Aubervilliers et à Velizy .... LE VELO A ASSISTANCE ELECTRIQUE (VAE) ELIGIBLE AU BONUS ECOLOGIQUE ? C'est ce que réclament, dans un communiqué du 17/11/2016, le Club des villes et territoires cyclables et les entreprises de la Plateforme pour le vélo et les mobilités actives. Ils interpellent la Ministre de l’Environnement et le Secrétaire d’Etat aux Transports sur le bonus écologique élargi aux scooters électriques le 2 novembre et non aux vélos à assistance électrique (VAE). Ils s’étonnent qu’avec l’évaluation de ses bénéfices et du potentiel de transfert modal dont il dispose, le VAE ne soit toujours pas éligible à cette incitation financière alors que le Gouvernement vient de fixer un objectif ambitieux d’augmentation de l’usage du vélo dans le cadre de la Stratégie de développement de la mobilité propre. Ils lui demandent donc d’élargir le bonus écologique à l’achat de vélos à assistance électrique en cohérence avec sa politique environnementale et en raison de son impact positif sur l’économie de notre pays.

L'AGRICULTURE URBAINE : QU'EST-CE QUE C'EST ? Le concept de ferme urbaine commence à prendre racine un peu partout en France. Complémentaire des jardins partagés ou de la végétalisation des bâtiments, il participe au retour de la nature en ville.... 800 Kg DE LEGUMES ET 400 POISSONS PAR AN ...SUR 15 m² ! Il existe mille alternatives à l’agriculture conventionnelle. Et toutes sont plus créatives les unes que les autres. Un exemple : l’aquaponie. En associant la pisciculture au maraichage, ce système écologique permet de créer des petites fermes très performantes en pleine ville. La prochaine voit d’ailleurs le jour à Reims, dans un foyer d’hébergement d’urgence..... L'AVENTURE DE LA BOITE A CHAMPIGNON ! La Boîte à Champignons, c’est la rencontre de passionnés d’agriculture urbaine et d’économie solidaire & circulaire. Leur défi : permettre aux villes et aux particuliers de cultiver, travailler, et penser de manière plus… circulaire ! Ils développent des solutions pour créer de nouvelles ressources : on « upcycle ». Comment ? En imitant la nature, qui ne connaît pas la notion de déchets. Ainsi, ils transforment le marc de café collecté en substrat pour cultiver des pleurotes, cuisinés par les grands chefs étoilés de Paris, puis le confient en bout de chaîne aux maraîchers pour fertiliser leurs cultures. PARIS : VILLE JARDIN Et si la nature se réappropriait la ville? Et si les arbres, les fleurs, les fruits se mettaient à pousser non seulement dans les jardins mais aussi sur les toits des immeubles et pourquoi pas sur les murs? L’idée qui aurait pu paraître farfelue il y a quelques années, est en passe de devenir réalité à Paris... ADD21 : => site : http://www.add21.fr ; => contact : artisan@add21.fr ; => téléphone : 06 84 56 05 03

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